Liste des religions
Jhil le sans pitié
Jhil le sans pitié

« J’ai parcouru bien des terres, des plus accueillantes aux plus hostiles. Mais je ne peux prétendre à la fois avoir traversé les terres désolées des Pictes et vous rapporter mes mémoires. Très peu de personnes peuvent affirmer sans mentir connaître un homme qui en est revenu. Et sans doute se comptent sur les doigts d’une seule main celles qui en sont effectivement revenues vivantes. Et j’ai partagé une longue soirée avec l’une d’elle dans un établissement sans confort du Gunderland. […] Il est difficile de déterminer les croyances des Pictes. D’ailleurs pour beaucoup se sont plutôt des animaux qui ne croient en rien. Chez les Pictes la vie quotidienne se confond entre un monde visible et un monde invisible, royaume des esprits de la nature que rejoignent sans doute les guerriers morts au combat, et chaque événement peut être interprété comme l’action d’un esprit à la volonté plus ou moins autonome. Le plus grand d’entre eux est connu sous le nom de Jhebbal Sag qui règne sur les bêtes et dont les nombreux enfants ont à leur tour engendré une race animale. L’un d’eux, Jhil le sans pitié, esprit-corbeau, est son messager, et on s’adresse à lui pour comprendre les événements et la volonté des esprits qu’ils manifestent. Il semble que chaque clan ait son totem animal, qui influence le style de vie qu’il mène. Ainsi le chat sauvage inspire l’art de tuer en silence, l’alligator est un féroce chasseur dont le foie et les entrailles transmettent sa puissance. Dans chaque clan exerce un shaman, parfois plus influent que le chef lui-même, qui est reconnaissable à son accoutrement qui lui donne l’aspect de son totem. On peut entendre au loin des tambours aux rythmes entêtants qui communient avec les esprits de la nature. Mais on ne peut qu’imaginer l’horreur des cérémonies dédiées aux esprits. Ce qui est certain c’est qu’elles font l’objet de nombreux sacrifices sanglants. » Gemistos le nomade(érudit némédien)

Le culte est actif dans les pays suivants : Terres désolées des Pictes, Royaumes noirs

Couleurs : noir sur blanc

Symbole : tête de corbeau

Jullah
Jullah

Dieu de la Force et du Combat « Une des choses qui m’a le plus marqué, lors de mes nombreux voyages, c’est que des dieux similaires peuvent être adorés simultanément en deux endroits distincts du monde, sous des aspects et des noms différents… Prenons comme exemple Kush et Vendhya. Quels pays ne pourraient être plus opposés en termes de géographie ? Pourtant tous deux ont construit un culte autour du Dieu Simiesque, s’inspirant chacun à leur manière des caractéristiques de l'animal proches de leur culture. Les farouches guerriers kushite de l’éthnie Gallah révèrent la puissance de Jullah, le dieu-gorille.Alors que les peuples plus raffinés des nations orientales vénère la pugnacité d'Hanuman, le dieu-singe. Dans le premier cas, Jullah est une représentation d'une force de la nature, alors que dans le second, il est plus perçu comme un démon gardien. Mais dans les deux cas, les rites qui lui sont dédiés sont généralement sanglants, parfois orgiaques, mais étonnement toujours accompagné de musique (tambour en Kush et flutes en Vendhya)... » Gemistos le nomade (érudit némédien)

Le culte est actif dans les pays suivants : Kush / Royaumes noirs / Darfar

Couleurs : marron sur blanc             

Symbole : tête de gorille

L'Éveillé
L'Éveillé

Nouveau dieu qui répondait à ses fidèles et donnait la victoire en combat à ses adorateurs.

Il n'est plus réapparu depuis plusieurs années.

Couleurs : Noir sur Orange.

La Sombre Mère
La Sombre Mère

La Sombre Mère appartient au Panthéon Picte, elle représente l'aspect féminin primordial du monde, à la fois la fertilité, la vie née de la terre mais aussi la colère de celle-ci.

 

Couleurs : Noir sur rouge

Louhi
Louhi

Déesse de la Mort «Mes errements avaient fini par conduire mes pas jusqu’à Pohiola, la sinistre forteresse de pierres où le culte de Louhi est le plus actif. La sorcière qui y régnait était une femme âgée, nommée étrangement comme la déesse, sans doute en son hommage et sans doute selon une tradition car celle qui régnait là avant-elle s'appelait également Louhi. Et même si je n’étais pas très à l’aise, l’accueil, aussi étrange qu’il ait été, fut des plus cordial et j’ai pris plaisir à échanger avec la maîtresse des lieux, une femme versée dans le savoir. Elle me renseigna sur le culte voué déesse dont elle portait le nom tout en restant assez évasive. Louhi semblait être une déesse très ancienne, aussi ancienne que le monde, liée à la mort mais aussi à la puissance. Tous ses fidèles la craignent mais ceux qui lui vouent le culte le plus actif en sont grandement récompensés. » Gemistos le nomade (érudit némédien)

Le culte est actif dans les pays suivants : Hyperborée

Couleurs : noir constellé et blanc, ou aurore boréale sur noir 

Symbole : un sablier

Menaka
Menaka

Déesse de la nature, la chasse et la fertilité.

« Les Chasseurs avaient revêtu leurs coiffes à plumes, peint leur visage des pigments dédiés à Celle qui Nourrissait, pour passer inaperçus dans la jungle. Les regards déterminés montraient le courage qu’il leur fallait pour affronter les dangers de cette forêt hostile. Ils savaient qu’ils pouvaient se faire dévorer par les jaguars sanguinaires ou tomber sur des proies faciles à capturer. C’était la beauté de la Chasse… Et elle était sous l’égide de Ménaka, Divine Chasseresse. La Grande prêtresse s’avança, portant des dents de créatures gigantesques en collier et les griffes de fauves en fibule. Elle entama une litanie qui devenait de plus en plus sauvage, galvanisant ainsi les guerriers et récolteurs. Tout s’acheva dans un hurlement débridé, qui lança la traque… »

Couleurs : Vert sur Marron

Symbole : Panthère

Mitra
Mitra

Dieu de lumière et de justice « Le culte de Mitra est sans conteste le plus répandu, en tout cas dans les terres occidentales. Mitra est un dieu bienveillant et qui a le sens de la justice et de l’équité. Sa représentation sous forme d’un homme de grande taille, aux cheveux bouclés et barbus, aux traits sereins exprime la compassion et la miséricorde dont il fait preuve. Chose assez rare pour être soulignée, ses commandements incitent au respect des droits individuels, quitte à traiter sévèrement les actes des hommes lors du Jugement dernier. Je dois dire que dans ma Némédie natale on s’accommode assez bien de la volonté des prêtres de Mitra à lutter contre l’emprise de Set et plus généralement de l’oppression qui peut s’exercer au nom de tel ou tel autre dieu. Ils se montrent particulièrement instruits et impliqués dans la vie civile et la prospérité des cités où ils ont construit leurs temples sans ornement. J’ai pourtant souvent entendu les reproches des adeptes d’autres cultes dans des régions plus éloignées qui ont vu se répandre une religion monothéiste particulièrement intolérante vis-à-vis des autres croyances. Au sein même de l’Aquilonie, la suspicion est de mise envers qui ne reconnaît pas la suprématie de Mitra. Mitra, dieu de lumière, qui fait scintiller la civilisation hyboréenne. Alors que dans certains pays, Ophir, Koth, Brythunie ou Corinthie le manque de ferveur et la tolérance vis-à-vis d’autres cultes conduisent inexorablement à de nombreux troubles sociétaux. La liberté de conscience s’en trouve relativisée, encore plus dans des contrées où les prêtres de Mitra admettent sans difficulté l’esclavagisme. Les plus fervents adorateurs se sont rassemblés au sein d'un Ordre appelé la Flamme de Mitra. Si de nombreux prêtres sont investis dans la société des hommes en bâtissant de nouveaux établissements, en gérant de grandes communautés ou en participant au rayonnement de la culture occidentale, les membres de la Flamme semblent tournés vers des pratiques plus mystiques, cherchant à travers des rituels une relation plus intime, plus pure et plus lumineuse avec leur dieu.» Gemistos le nomade (érudit némédien)

Le culte est actif dans les pays suivants : Aquilonie, Argos, Corinthie, Némédie, Ophir, Zingara, Brythunie

Un sanctuaire a été construit en Aquilonie, à Pellia.

Couleurs : bleu sur blanc

Symbole : sceptre

Morrigan
Morrigan

Morrigan appartient au panthéon cimmérien, elle représente l’aspect du libre arbitre, le fait d’évoluer en fonction des circonstances et le sentiment que tous ont droit à la justice. Depuis 1316, Morrigan a montré divers miracles à ses fidèles.

 

Couleurs : Jaune sur Blanc

Nebethet

La déesse Nebethet veille en personne sur le peuple de Punt.

On la présente comme une femme magnifique avec un crâne en guise de tête. Nul ne sait s'il s'agit d'un masque ou d'une réalité.

Peu interventionniste, elle reçoit les hommages des fidèles dans son temple de Kassali.

Le culte est actif dans les pays suivants : Punt

Couleurs : Jaune et Orange

Symbole : Femme avec une tête de mort

Ong
Ong

Le culte du roi-sorcier Ong perdure. Ca a été ravivé par sa présence en chair et en os lors de la résurgence de son temple dans la ville qui porte son nom.

Le culte est actif dans les pays suivants : Zamora

Couleurs : Orange sur bleu

Symbole : Tête de lion