Liste des religions
Adonis
Dieu de fertilité « Adonis fait partie du grand panthéon shémite où il possède des noms et des représentations différentes Ptéor en Pélisthia, Tammuz en Anakia, El-Lil à Nippr, Pagestindug à Kyros ou Paon doré à Sabatéa. Une entité somme toute très positive représentant l'espoir verdoyant et le renouveau de la vie sur terre, avec lui toute la végétation refleurit. J'ai remarqué en traversant les terres pastorales que cela ne s'appliquait pas qu'à la végétation et que de nombreux hommes s'en remettent à lui pour accomplir des prouesses toutes viriles. Il est d'ailleurs souvent représenté nu et le phallus dressé. La légende veut qu'il soit le compagnon d'Isthar et qu'il ait été tué. Cette dernière l'a tiré des enfers au prix de grands efforts. Il est cependant condamné à errer la moitié de l'année dans les mondes souterrains. C'est pourquoi la terre est livrée aux griffes de l'hiver. On célèbre son retour au printemps : les prêtres se dénudent alors et s'entaillent pour verser leur sang fertile sur la terre. » Gemistos le nomade (érudit némédien)
Le culte est actif dans les pays suivants : Shem
Couleurs : blanc sur marron
Symbole : homme avec des traits porcins au phallus dressé pour Adonis, Un homme à tête de bouc avec deux sexes en érection pour Ptéor / Tammuz
Akivasha
Le nom de cette ancienne, maléfique et belle princesse, la fille de Tuthamon, qui se délectait de fêtes violettes au milieu des salles noires de l'ancienne Luxur, est encore entendu dans les terres hyboriennes en chanson et en légende comme un beau symbole de la vie éternelle.
Il y a dix mille ans, elle aimait la vie et toutes les significations de la vie, et pour gagner la vie, elle a courtisé la mort.
Elle ne pouvait pas supporter de penser à vieillir, à se ratatiner et à s'user, et à mourir enfin quand les sorcières meurent. Utilisant des rites sombres, elle « courtisait les ténèbres comme un amant » et son cadeau était la vie éternelle. Selon le culte, elle est montée aux cieux pour vivre comme une déesse de la jeunesse.
Le culte est actif dans les pays suivants : Stygie
Couleurs : blanc sur violet
Symbole : Femme ailée à genoux, bras ouverts
Anu
Le dieu taureau « La traversées des monts Karpash fut terrifiantes. Elle n'était pourtant rien comparée à notre entrée dans le désert kothien, aux limites du royaume d'Ophir. En effet une tempête de sable s'était levée alors que nous avions quitté les derniers reliefs, et probablement les dernières possibilités de protection naturelle. C'est à peine si je pouvais distinguer la fortification qu'on m'avait indiquée et qui était tenue par le légendaire Ordre des chevaliers d'Ophir. Ceux-ci ne pourraient nous être malheureusement d'aucun secours en de telles circonstances. On n'y voyait plus à trente pas quand nous nous retrouvâmes par miracle au beau milieu d'un petit campement d'éleveurs de bovins. Il offrait à dire vrai une protection à peu près nulle face aux rafales de vent chargées de sable. Le ciel, obscurci par ces masses soulevées du sol, s'assombrit encore, probablement par l'arrivée d'énormes nuages noirs. Les nomades s'agitaient. Pas question pourtant de plier bagages dans ces circonstances. Plusieurs d'entre eux pointèrent le ciel du doigt. Impossible de distinguer quoique ce soit. Est-ce sous l'influence de mes compagnons d'infortune, je jurerais avoir aperçu un amas mouvant muni d'immenses cornes, tournant autour de nous dans des gestes furieux. Si certains se jetèrent à terre, sous la protection illusoire d'une toile de tente, tandis que d'autres demeuraient pétrifiés au milieu des secousses, un homme dans la force de l'âge et aux bras puissants dégaina son grand couteau et alla se saisir du plus grand taureau parmi les bêtes agitées. Après quelques phrases psalmodiées religieusement, il égorgea d'un seul geste précis l'imposant animal, et l'accompagna dans sa lourde chute, sans relâcher son cou noueux. Semblant se battre en duel contre un ennemi invisible, alors qu'il avait la jambe coincée sous le corps de ce taureau, il projeta avec sa lame le sang de sa victime dans les quatre directions cardinales. Je ne pus bientôt plus rien voir, et seulement entendre le hurlement du vent, plaçant mon visage dans un pan de mon manteau. Le sable commençait à me recouvrir, jusqu'à m'ensevelir complètement. Quand bientôt les vents refluèrent. Hormis le taureau, ils avaient causé peu de morts. Il faut croire que le dieu courroucé avait été calmé par le geste déterminé du sage éleveur. » Gemistos le nomade (érudit némédien)
Le culte est actif dans les pays suivants : Shem, Ophir, Corinthie
Couleurs : blanc sur vert
Symbole : Taureau
Asura
Dieu à l'oeil de lynx « Ayant quitté avec soulagement les vallées tortueuses et étroites du Ghulistan, c’est cependant avec grande méfiance que l’occidental que je suis emprunta la passe de Zhaibar pour arriver dans un pays de vastes forêts. En avançant vers sud, le climat devint de plus en plus chaud et humide, ce qui ne fut pas déplaisant au demeurant après avoir grelotté plusieurs nuits dans la montagne, avec son lot de créatures étonnantes pour qui n’a pas quitté nos chères contrées : tigres, éléphants, singes, oiseaux aux mille couleurs. C’est au milieu de cette jungle que j’ai aperçu les premiers vestiges d’une formidable cité abandonnée. Il m’est impossible d’en mesurer l’étendue, mais elle me parut immense. J’appris plus tard qu’il s’agissait de Maharastra, première capitale de Vendhya, cité du roi Orissa le conquérant. L’édifice le plus impressionnant, face à ce qui devait être le palais royal, était un bâtiment finement ouvragé portant à plusieurs endroits un œil félin. Sans aucun doute l’œil de lynx d’Asura, dieu protecteur de la famille royale. Je m’y trouvais alors naturellement en sécurité, loin des pics himéliens de Ghulistan dont on dit qu’ils abritèrent jadis quelques sombres sorciers. Bien que vidé de ses occupants depuis peut-être des siècles, ce lieu me semblait toujours empreint de la sagesse et de la bienveillance du dieu qui préserve encore les souverains de la sorcellerie. Je me mis alors en quête de quelques savoirs anciens dans ces murs, bien plus longtemps que je ne l’aurais imaginé. Mais bien trop peu de temps pour percer les secrets de l’ordre cosmique qu’observent les prêtres d’Asura et qui détermine la vie des hommes. » Gemistos le nomade (érudit némédien)
Le culte d’Asura est actif dans les pays suivants : Aquilonie, Iranistan, Uttara Kuru, Vendhya, Venjipur
Couleurs : or sur vert
Symbole : oeil de lynx
Bel
Dieu des voleurs « Le culte du dieu prié par les voleurs est par nature extrêmement discret et je n’ai pu contempler aucun lieu consacré à Bel. Il est cependant attesté, de façon à peu près certaine sur une frange centrale du continent : Zamora, ce qui ne surprendra guère de nombreux voyageurs imprudents qui l’auront compris à leurs dépens, mais aussi Corinthie, Kauran, Koth, Shem, Argos, sans oublier les îles Barachanes qui abritent les plus dangereux pirates qui soient. C’est peut-être en Shem que Bel est moralement le plus admis dans le panthéon, et on le représente parfois sous forme d’un aigle portant un éclair fourchu. Ses adeptes auraient pour signe de reconnaissance une plume d’oiseau. Mais lequel, et ne s’agit-il pas d’une simple légende, je n’ai jamais rencontré témoin capable de me détromper. » Gemistos le nomade (érudit némédien)
Le culte est actif dans les pays suivants : Shem, Zamora, Argos, îles Barachanes, Khauran, Koth, Corinthie, Zingara
Couleurs : blanc sur noir
Symbole : aigle à l'éclair fourchu
Bori
"Divinité du combat et du savoir, Bori évoque aussi bien la figure du combattant que celle du tactitien. Car Bori était un sage, et s'il a été humain, ses talents pour inspirer ses pairs et être toujours victorieux n'ont jamais fait douter de son caractère divin." Gemistos le nomade (érudit némédien)
Le culte est actif dans les pays suivants : Gunderland (Aquilonie), Hyperborée
Couleurs : rouge sur gris
Symbole : hache
Crom
Dieu guerrier des Cimmériens « M’éloignant sans grand regret d’Haloga je remontais bientôt le lent cours de la rivière de la mort gelée, jusqu’aux monts Eiglophiens. Leur traversée fut une épreuve extrême et je me suis plusieurs fois demandé qui de ma mule ou de moi abandonnerait l’autre en premier. Périple d’autant plus difficile qu’au terme d’une descente de vallées densément boisées et où s’engouffrait un vent hurlant, les premiers contacts humains ne furent guères plus chaleureux qu’en terres hyperboréennes. On dit que les Cimmériens descendent directement des Atlantes, ou encore que les premières tribus étaient contemporaines à Atlantis, ce qui explique peut-être leur caractère, à moins que ce ne soit le temps qu’ils passent à chasser et à cueillir dans les épaisses forêts qui couvrent leur territoire. Il est difficile d’appréhender leurs croyances. Ils croient c’est certain, mais ils font peu confiance aux forces surnaturelles et aux dieux, et ceux-ci le leur rendent bien. Certains ne jurent que par Crom, un dieu guerrier, mais il passe souvent après la lame du guerrier qui prononce son nom. Ils jurent, et c’est à peu près tout. Si Crom est respecté, il ne fait pas l’objet d’une quelconque vénération. […] J’ai passé quelques temps auprès d’un ancien d’un des nombreux villages cimmériens. Ses cheveux sombres prenaient la teinte de la neige et ses yeux gris étaient délavés par les ans. Il m’emmena un jour dans un lieu sacré. Il me raconta tout au long du chemin l’importance du fer et combien Crom appréciait les actes de bravoures des valeureux combattants, à qui il pouvait accorder ses faveurs, autant qu’il méprisait les faibles qui s’adresseraient à lui. Je découvris alors un champ de pierres dressées, ciselées et alignées, qu’il me présenta comme le champ des chefs. La pierre debout située en décalage n’était autre, dit-il, qu’un projectile utilisé dans une guerre impitoyable opposant Crom à Ymir. Je note que la légende n’indique pas si l’un des deux dieux se trouva alors sous la pointe de plusieurs tonnes, ni s’il y eu un vainqueur. J’avoue dans le même temps ne pas avoir posé la question, de peur de le froisser, à mon guide d’un jour. Une tempête me fit renoncer à une dernière visite sur l’un des versants du Ben Morgh qui m’aurait appris comment les cimmériens se représentent Crom, dont une statue y a trouvé refuge dans une caverne. » Gemistos le nomade (érudit némédien)
Le culte est actif dans les pays suivants : Cimmérie
Couleurs : blanc sur rouge
Symbole : épée
Culte des ancêtres
"Ne vous fiez pas à son nom. Ce culte n'est pas qu'un simple respect porté à ses anciens, car quel descendant n’honore pas ses ancêtres sans lesquels rien n'aurait été accompli ? Aussi, qui voue un culte à ses ancêtres n'est pas forcément croyant du "Cute des Ancêtres".
Il s'agit ici d'un culte à part entière, avec ses spécificités et ses devoirs comme toute religion. Un croyant du Culte des Ancêtres respecte tous les ancêtres, de quelque peuple qu'ils soient issus. Il ne profane aucune tombe et ne prend pas la mort à la légère. Ainsi, on ne le verra jamais piller un sanctuaire ou voler un cadavre, et encore moins accomplir des sacrifices humains parmi les siens. D'ailleurs, tout sacrifice doit être réfléchi : il ne faudrait pas fâcher l'ancêtre de celui qu'on juge digne de mort.
En récompense pour cette grande dévotion on dit que les ancêtres partagent leurs connaissances et leurs secrets avec les pratiquant de ce culte, ils les mettent en garde et leur confèrent également un lien particulier avec la mort... qu'ils craignent ainsi bien moins que d'autres."
Ce type de culte est actif dans les pays suivants :
Un sanctuaire a été construit en Vanaheim à Idowon.
Couleurs : argent sur noir
Symbole : crâne
Dagda
Bras droit fidèle de Crom, Dagda est souvent considéré comme la divinité des marchands et des voleurs bien que ces qualificatifs ne soient qu’une simplification du rôle qu’il joue. Divinité à la moralité élastique, lui comme ses suivants œuvrent toujours dans le sens qu’ils jugent le plus bénéfique pour les leurs et à leur service.
De son vivant, Dagda était un intendant efficace, gérant les ressources et les humains comme nul autre pareil. Il a souvent été appelé à régler les conflits et à conclure des accords à l’avantage des siens. C'est grâce à ses manœuvres subtiles et à sa capacité à manipuler les événements à son avantage qu’il a maintes fois inversé le cours des choses.
Ses fidèles font appel à sa sagacité pour négocier des contrats rentables, trouver des failles et arriver à leurs fins, tandis que ses ennemis le craignent pour sa ruse et sa capacité à retourner les situations parfois même désespérées.
Couleurs : Rouge et Or
Dagon / Dagoth
Dieu de la Mort, de la Fertilité et des Récoltes « Fidèle à sa promesse, Odawé, mon guide kushite m'avait amené au plus profond des jungles des Royaumes Noirs pour me faire assister à une cérémonie secrète en l'honneur de Dagon. Mes nombreuses et insistantes demandes auprès des prêtres du Zambabwei pour assister à leurs rites avaient toujours été ignorées et j'allais enfin savoir pourquoi. Caché sous un tapis de feuilles, j'observais le rite qui se déroulait sous mes yeux ébahis. Les hommes et femmes aux corps d'ébène étaient réunis face à une gigantesque idole en or, complètement nus. Et, sous les exultations du prêtre, ils se lancèrent dans une cérémonie sybarite et orgiaque rappelant le désir constant de leur divinité pour sa compagne, Derketo. Alors que j'avais du mal à me détacher du spectacle, Odawé me ramena à des choses plus concrètes. Tout d'abord, il me fit remarquer que les yeux de l'idole étaient deux pierres précieuses d'une taille plus qu'impressionnante. Ensuite, il me montra du doigt une zone au pied de la statue. Il s'y trouvait une grande quantité de crânes, mais aussi de têtes récemment tranchées, célébrant les victoires de cette tribu indigène sur leurs ennemis. Cela me rappela que si Dagon était le passeur qui menait les âmes des morts aux enfers, il était aussi un dieu guerrier qui adorait voir les trophées de ses victoires amassés à ses pieds. Enfin, le kushite me désigna les deux colosses nus qui regardaient dans notre direction. Cela signifiait qu'il fallait quitter l'endroit afin que nos deux têtes ne viennent pas augmenter le tas d'offrandes qui s'y trouvaient déjà. Bien plus tard, alors que je consignais tout ceci par écrit, je me retrouvais devant le dilemme d'expliquer comment une divinité interdisant à ses fidèles de manger du poisson, pouvait à la fois représenter des concepts aussi différents que la mort, la fertilité et les récoltes. Et alors que je laissais mon esprit vagabonder sur les différentes acceptions du terme 'moisson' et les us et coutumes de ce culte, il me parut alors évident qu'il existait un lien entre cette version de Dagon et celle, beaucoup plus ancienne du dieu Dagoth l'infâme dieu-poisson, divinité de la mort, de la tromperie et des illusions, qui était adoré dans la période d'avant le cataclysme...» Gemistos le nomade (érudit némédien)
Le culte est actif dans les pays suivants : Keshan / Shem / Zembabwei / Royaumes Noirs
Couleurs : or sur bleu
Symbole : Une idole humanoïde en or