Liste des religions
Derketo
Déesse de la fertilité « Nous atteignîmes la côte noire au port de Zabhela, cité côtière kushite. […] le capitaine argosien me proposa de l’accompagner chez une sorte de prince Chaga, dont je compris qu’il s’agissait d’un descendant stygien. J’avais peu de détails sur les affaires qui le liaient à lui, mais je crois que cela touchait à quelques métaux précieux et à l'ivoire […]. C’est certainement un rare privilège que d’être l’invité d’un tel personnage. Sa demeure était en pleine effervescence. Traité tel un noble invité, j’ai été amené à assister à une cérémonie consacrée à quelques jeunes membres de la classe dirigeante à peine pubères, sous l’insistance prononcée de mon hôte. J’étais loin d’imaginer ce qui attendait mes yeux, bien que le sourire inquiétant du prince aurait dû m’alerter. L’assistance qui se pressait au temple portait les toilettes des grands jours, à la gloire de Derketo découvrais-je en pénétrant moi-même dans l’établissement. J’avais bien entendu parlé dans les régions pastorales de Shem de l’entité qui symbolise le cycle de la nature. On la décrivait bien comme une tentatrice qui cherchait à arracher Adonis des bras d’Ishtar. Cela ne m’avait pourtant rien évoqué de semblable à ce qui s’organisait dans la nuit qui commençait. Tout se partagea ce soir-là, chair et vin. Rassasiée par une nourriture abondante, la noblesse réunie observa la ronde accomplie par ses progénitures guidées par quelques esclaves de luxe et un maître de cérémonie très démonstratif dans une ambiance désagréablement moite. A son approche, j’ai du moi-même par respect pour celui qui m’accueillait chez lui, flatter les vertus de sa dernière fille. J’ai cru percevoir un éclair de terreur dans les yeux de celle-ci mais je l’ai sentie tout en même temps singulièrement disponible, abandonnée, ce qui contribua grandement à l’émotion que je ressentie en voulant porter secours à la fragilité même, si pleinement dévouée. Je voulus la garder auprès de moi et la protéger des sollicitations de mes voisins de tablée. Mais cela ne se put. Les effluves qui montaient à ma tête devinrent alors insupportables et je quittais prestement les lieux. Comment cela est-ce possible ? Je ne vis le lendemain dans ses yeux que l’indifférence à l’égard de l’étranger que j’étais redevenu, ou que je n’avais jamais cessé d’être. Le maître de maison me moqua en évoquant avec moult détails les rituels au combien plus bestiaux des Gallahs. Troublé par cette nuit qui me semblait irréelle, je pris rapidement congé.» Gemistos le nomade (érudit némédien)
Le culte est actif dans les pays suivants : Stygie, Kush, Zembabwei, Shem, Iranistan
Couleurs : noir sur or
Symbole : buste de femme couronnée de profil
Ereshkigal
La Déesse des Enfers de l'ancien panthéon Shémite dont le culte s'est reconstruit au fil des décennies. Gardienne du passage vers le monde des morts, elle veille sur les âmes de ceux qui doivent descendre aux Enfers. Le culte commence à prendre de l'ampleur en Hyrkhanie.
Surnom : “Déesse de la Nuit et des Flammes”, "Déesse Infernale"
Un sanctuaire a été créé en Hyrkhanie à Ashral.
Couleur : Bleu nuit et Rouge
Symbole : Lance ou Trident aux éclats
Erlik & Tarim le vivant
Esprits des steppes « Une fois atteinte Malikta, une cité caravanière réputée pour le commerces des pierres précieuses, perles et jade qui s’y négocient au poids, il me restait encore beaucoup de chemin pour atteindre la côte sanglante et espérer trouver un bateau afin de rejoindre la côte Ouest de la mer Vilayet. […] Les tribus vivant dans les grandes steppes de part et d’autre de cette mer ont coutume de s’adresser à leurs ancêtres. On nomme le premier d’entre eux Erlik, seigneur des flammes craint et respecté. Le père de toute une nation. La petite cité était en effervescence ce jour-là. Je compris qu’un jeune shaman arrivait au terme de son apprentissage. Pendant plusieurs jours il s’était isolé sur un plateau désertique, sans aucune provision, avec pour seule possibilité de survie la consommation d’herbes vertueuses. Il venait de réapparaître à l’horizon, ce qui déclencha les préparatifs d’une étrange cérémonie qui devait commencer à la tombée de la nuit. En voyant le jeune homme rejoindre le cercle formé au milieu des tentes je me fis la réflexion qu’il devait être plus mort que vif, et que les plaies sur ses côtes ne devaient pas être le seul fait de la morsure du vent. Le sourire sur son visage émacié contrastait avec ses yeux qui semblaient jeter des éclairs. Alors qu’il s’avançait à la seule force de sa volonté au son des tambours, on m’expliqua à l’oreille qu’Allumsaatar avait réussi à voyager dans le ciel sans fin en compagnie des quatre vents. Des rythmes asymétriques accompagnaient son récit enflammé. Tout à coup ses yeux pleins de feu se fixèrent puis il s’écroula sur le sol. Ses membres s’agitèrent frénétiquement et il se tenait tantôt sur le flanc, tantôt à quatre pattes. « C’est un cheval mangeur d’homme, me confia mon voisin, je pense qu’il chevauche aux côtés de Tarim-le-vivant. » Ce Tarim suivit les principes d’Erlik et mena de nombreuses tribus sur l’autre rive de la mer et posa les fondements de l’empire turanien. Pour les peuples des steppes qui le vénèrent il symbolise la fertilité animale. » Gemistos le nomade (érudit némédien)
Le culte est actif dans les pays suivants : Hyrkanie, Turan, Iranistan, Ghulistan
Couleurs : rouge sur jaune
Symbole : brasier
Esprits de la nature
Les pictes croient qu’à leur mort leurs esprits rejoignent le monde des esprits se mêlant aux esprits naturels, animaux ou éléments, et leur culte dépasse celui des seuls ancêtres. Il en est ainsi des esprits des deux grands fleuves des terres désolées, le fleuve noir et le fleuve tonnerre. Ils occupent une place centrale chez les pictes et sont source de vie, apportant eau, nourriture, moyen de transport, et de mort, délivrant maladies et prédateurs aquatiques. Il semble que certains rites soient liés à ces cours d’eau considérés comme de réelles entités auxquelles on s’adresse et à qui on fait des offrandes et on sacrifie de nombreuses victimes lors de grandes cérémonies. Autant d’occasions de rassembler une ou plusieurs tribus, de tisser des liens et d’interroger les éléments sur leur devenir. » Gemistos le nomade (érudit némédien)
Ce type de culte est actif dans les pays suivants : Terres désolées Pictes / Darfar
Couleurs : argent sur vert
Symbole : feuille d'arbre
Ganesh
Ganesh est le Dieu qui supprime les obstacles. Nous le représentons avec un corps de bambin et une tête d'éléphant, souvent monté sur un rat qui le transporte où le dieu le désire.
Nous voyons en Ganesh le dieu de la sagesse, de l’intelligence, de l’éducation et de la prudence, le patron des écoles et des travailleurs du savoir. Il est aussi le dieu de la chance et de la bonne fortune.
C'est pourquoi je trouve qu'il est le meilleur dieu.
Divinité majeure du Panthéon vendhyen, Ganesh est l'un des quatre dieux majeurs du pays.
Le culte est actif dans les pays suivants : Vendhya
Symbole : Un corps de bambin et une tête d'éléphant
Couleurs : Or et Argent
Hanuman
Dieu de la Force et du Combat « Une des choses qui m’a le plus marqué, lors de mes nombreux voyages, c’est que des dieux similaires peuvent être adorés simultanément en deux endroits distincts du monde, sous des aspects et des noms différents… Prenons comme exemple Kush et Vendhya. Quels pays ne pourraient être plus opposés en termes de géographie ? Pourtant tous deux ont construit un culte autour du Dieu Simiesque, s’inspirant chacun à leur manière des caractéristiques de l'animal proches de leur culture. Les farouches guerriers kushite de l’éthnie Gallah révèrent la puissance de Jullah, le dieu-gorille.Alors que les peuples plus raffinés des nations orientales vénère la pugnacité d'Hanuman, le dieu-singe. Dans le premier cas, Jullah est une représentation d'une force de la nature, alors que dans le second, il est plus perçu comme un démon gardien. Mais dans les deux cas, les rites qui lui sont dédiés sont généralement sanglants, parfois orgiaques, mais étonnement toujours accompagné de musique (tambour en Kush et flutes en Vendhya)... » Gemistos le nomade (érudit némédien)
Le culte est actif dans les pays suivants : Ghulistan, Turan, Vendhya, Zamora
Couleurs : orange sur mauve
Symbole : un gada (une masse de guerre avec une grosse tête)
Hastur
La religion d'Hastur est extrêmement récente... ou selon certains très ancienne et oubliée.
Ses adeptes sont peu nombreux mais galvanisés par une prédiction rapportant son retour sur terre imminent, voire déjà effectué.
Le culte est actif dans les pays suivants : Aucun
Couleurs : argent sur jaune
Symbole : Flamme
Ibis
Dieu de la lune « Ayant rejoint avec soulagement la route des rois, mon compagnon de route me demanda un jour quel dieu je priais. Je lui fis une réponse prudente en lui parlant d’Ibis qui inspire ceux qui étudient le savoir, de façon désintéressée. Ses adeptes recherchent la vérité avec une grande moralité, et si l’élite développe sa connaissance des pouvoirs magiques c’est pour mieux contrecarrer les funestes plans des forces maléfiques. Cela est symbolisé par la lutte incessante qui oppose Ibis à Set. Je suis de ceux qui pensent qu’aux origines le culte d’Ibis est né en Stygie en réaction à l’oppression exercée par les prêtres du dieu serpent. On se ressourçait à sa lumière discrète qui éclairait les terribles nuits stygiennes. Peut-être le culte s’est-il maintenu jusqu’à aujourd’hui dans l’ombre des pyramides, et s’il m’arrive de prier c’est pour cela. » Gemistos le nomade (érudit némédien)
Le culte est actif dans les pays suivants : Aquilonie, Némédie, Stygie
Couleurs : jaune sur blanc
Symbole : croissant de lune
Ishtar
Déesse à la poitrine d’ivoire « Le temple d’Ishtar est certainement le bâtiment le plus troublant, et pour certains le plus attirant de la ville d’Akbitana. Finement sculpté et paré de mille couleurs, il y règne une atmosphère sensuelle qui enveloppe une immense idole d’ivoire, représentant une femme ailée au torse dénudé. Il ne faut pas se méprendre sur la nature et la situation des jeunes gens aux attitudes aguicheuses qui fréquentent l’endroit. Ce ne sont pas de vulgaires prostitués. Certaines jouissent des plus grandes marques de respect de la population akbitanienne qui leur confère un caractère sacré, tout du moins durant certains rites. On vient ici pour renouveler par la grâce divine la fertilité et la prospérité des cultures et des corps. Dans d’intenses cérémonies sensuelles les prêtres et prêtresses incarnent la déesse et ses amants, dont Adonis le premier d’entre eux. Cependant ce n’est pas tant l’ambiance du lieu que la crainte qui attire de nombreux adorateurs : crainte que la nature dépérisse et que l’envie des hommes de s’accoupler disparaisse. Pour les shémites, Isthar est fille d’Anu et à ce titre règne sur le cosmos et par-là sur la destinée des hommes. Comme chacun sait les étoiles influencent le comportement de ces derniers. C’est donc aussi de son avenir qu’on vient s’entretenir auprès des filles, fils et amants d’Ishtar. » Gemistos le nomade (érudit némédien)
Le culte d’Ishtar est actif dans les pays suivants : Shem, Corinthie, Zingara, Zamora, Khoraja, Koth, Khauran, Iranistan
Un sanctuaire a été construit en Corinthie à Poloponni !
Couleurs : violet sur blanc
Symbole : sphynx féminin avec ailes et pattes de lion
Jhebbal Sag
« J’ai parcouru bien des terres, des plus accueillantes aux plus hostiles. Mais je ne peux prétendre à la fois avoir traversé les terres désolées des Pictes et vous rapporter mes mémoires. Très peu de personnes peuvent affirmer sans mentir connaître un homme qui en est revenu. Et sans doute se comptent sur les doigts d’une seule main celles qui en sont effectivement revenues vivantes. Et j’ai partagé une longue soirée avec l’une d’elle dans un établissement sans confort du Gunderland. […] Il est difficile de déterminer les croyances des Pictes. D’ailleurs pour beaucoup se sont plutôt des animaux qui ne croient en rien. Chez les Pictes la vie quotidienne se confond entre un monde visible et un monde invisible, royaume des esprits de la nature que rejoignent sans doute les guerriers morts au combat, et chaque événement peut être interprété comme l’action d’un esprit à la volonté plus ou moins autonome. Le plus grand d’entre eux est connu sous le nom de Jhebbal Sag qui règne sur les bêtes et dont les nombreux enfants ont à leur tour engendré une race animale. Il semble que chaque clan ait son totem animal, qui influence le style de vie qu’il mène. Ainsi le chat sauvage inspire l’art de tuer en silence, l’alligator est un féroce chasseur dont le foie et les entrailles transmettent sa puissance. Dans chaque clan exerce un shaman, parfois plus influent que le chef lui-même, qui est reconnaissable à son accoutrement qui lui donne l’aspect de son totem. On peut entendre au loin des tambours aux rythmes entêtants qui communient avec les esprits de la nature. Mais on ne peut qu’imaginer l’horreur des cérémonies dédiées aux esprits. Ce qui est certain c’est qu’elles font l’objet de nombreux sacrifices sanglants. » Gemistos le nomade(érudit némédien)
Le culte est actif dans les pays suivants : Terres désolées des Pictes, Royaumes noirs, Kush, Marches de l'ouest
Couleurs : vert sur noir
Symbole : tête d'ours